Consommateurs : Les pouvoirs publics célèbrent pour la première fois la Journée Mondiale des Droits des consommateurs

Ce vendredi 15 mars, la Commission Nationale de la Concurrence (Conac) a réuni les associations de défense des droits de consommateurs congolais au Centre Culturel Boboto dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale des droits des consommateurs.

En présence de Célestin Twite, Secrétaire Général à l’Economie, Freddy Nsimba Luzolo, président du CONAC a dans son mot de circonstance circonscrit la pertinence d’endosser le combat des consommateurs congolais qui sont confrontés à plusieurs travers.

Il faut noter que c’est depuis 1983 que l’association internationale des consommateurs « Consumer International » célèbre chaque 15 mars la journée mondiale des droits des consommateurs. Cette célébration fait suite au discours en 1962 du président américain J.F. Kennedy devant le Congrès américain, le 15 mars 1962 lorsqu’il avait énoncé les quatre droits fondamentaux du consommateur : droit à la sécurité, droit à l’information, droit de choisir et droit d’être entendu.

« La finance numérique équitable » est le thème national choisi pour cette célébration.

S’exprimant en marge de cette célébration, Patrice Musoko, président de l’Association des Consommateurs des produits Vivriers (ASCOVI) voit l’implication des pouvoirs publiques dans cette célébration comme un bon cheminement du plaidoyer des associations des consommateurs congolais vers un équilibrage des prix,

un renforcement des prix sur le terrain tout en soulignant que leur combat ne portera que quand il y aura une loi sur la protection des consommateurs.

Pour Chief Tshipamba Ngambamalu, président de l’Union pour la Défense des Droits des Consommateurs (UDECOM), l’implication de l’Etat dans la célébration de cette journée, qui est certes une première, consacre aussi de ramener la situation du consommateur qui était dans la rue, pour la ramener dans le circuit d’une législation idoine. De sorte que les consommateurs ne soient plus que de simples parties jointes mais des acteurs frontaux, via les associations qui les représentent. Chief Tshipamba s’attend donc que l’implication du CONAC avance leur projet de loi sur la protection des consommateurs congolais.